…« Être ou ne pas être. Plaire ou ne pas plaire. Naître ou disparaître … »
Que dit l’esprit reposé face à ces interrogations ?
Que pense-t-il de ces idées qui le parcourent de bas- en-haut, de droite à gauche et même parfois en diagonale ?
Dans le doute, l’esprit alimente ce moulin d’idées qui maintient cette roue à tourner à vive allure. Souvent trop vite ! Parfois jusqu’à en perdre la tête !
Mais dans la confiance, ce petit moulin se dit aussi que seule cette façon de faire le maintien en état, et c’est peut-être mieux ainsi !
Alors cela ne finit jamais, c’est comme un éternel recommencement dont la partie pourrait sembler interminable et rejouée constamment !
Les participants ne sont jamais les mêmes. Les cartes sont mélangées et distribuées à chacune des parties. Et à leur tour, chacun dépose sur la table de nouvelles réflexions, de nouveaux sujets que les spectateurs peuvent ou non prendre plaisir à se voir défier !
Et le moulin ? Il continue de produire cette énergie qui génère le maintien d’un équilibre.
Un équilibre qui peut selon les degrés de réflexion provoquer un raz d’émotions refoulées et déséquilibrer la roue de ce moulin !
Ainsi, va le moulin. Il ne peut fonctionner selon une progression régulière et constante d’arrivée de réflexions. Il doit apprendre à modérer ce qui vient de l’intérieur et ce qui le bouscule aussi de l’extérieur.
Il doit maintenir sans cesse un niveau pour n’être ni déborder ni à sec...c’est un peu comme le cours des choses.
Une constance, un équilibre salutaire afin de voir naitre cet état de plénitude qui le rend profondément et intérieurement bon. Un moulin et une roue qui s’accordent mutuellement pour rester dans une harmonie intérieure et briller par leur beauté extérieure.
M.K (mars 2017)