La nuit de SAMAIN (dit Halloween)

 

La nuit de Samain La rencontre des deux mondes … 

 

L'origine de la fête de SAMAIN, appelée de manière moderne fête d'Halloween, remonte à environ 500 avant JC. La Samain, c'est un événement majeur dans la vie des celtes elle représente en un enjeu spirituel fort où les vivants, entrent en communication avec les morts le temps d’une nuit. Samain constitue un moment majeur du cycle.

L’époque de la Samain annonce la fin des récoltes, l’arrivée du froid et la fameuse nuit où le ciel permet aux morts de vivre le temps de quelques heures aux côtés des vivants. 

Aussi aux vivants de les accueillir car ils sont partout et surtout au fond de la cheminée en cette période froide. En effet ils viennent se ressourcer au cours de leur voyage vers la lumière. Il faudra laisser le balai dans le placard et accorder une bien vaillance à la poussière en  ce jour de SAMAIN. 

Samain est le jour où le nouveau cycle de l'année commence, son jour est variable il se situe entre le 25 octobre et le 20 novembre. Le jour de l'an des celtes est le 6ème jour de la lune montante situé dans cette période. 

 Dans les temps anciens durant cette nuit, un immense banquet est organisé, et chacun se doit d’y être présent. Des feux sont allumés et des sacrifices sont pratiqués. 

Les plus grands événements du monde celte se sont déroulés un jour ou une nuit de Samain : la guérison de Cûchulainn, la victoire des Tuatha à la bataille de Mag Tured. 

La Samain est un cérémonial nocturne. 

Chaque foyer éteint le feu de la maison, et se plonge dans l’obscurité. Cet acte permet de prendre conscience de l’état de mort : sans la lumière, la vie est impossible. Cette prise de conscience permet d’apprivoiser la Mort, et d’entrer en contact avec les Anciens, afin de demander conseil, bienveillance et sagesse. 

Par la suite, les membres du village se réunissent dans le noir sur la place du village, place où les druides allument  alors un nouveau feu. Ce feu sacré, symbolise un recommencement, le début de la vie, de l’année celtique, et la victoire contre la mort. 

Ce n’était que par la suite, que les druides allumaient d’autres feux autour du village, sur les collines, afin de protéger les habitations de toute menace maléfique. Ensuite, chaque villageois prenait quelques braises du feu sacré, et repartaient dans leur foyer pour faire repartir leur feu. 

Cette fête celte était tellement importante qu’elle fut christianisée par les druides- moines et transformée en TOUSSAINT….fête de tous les saints « vivants et morts». 

Comme la TOUSSAINT concerne tout le monde : saints morts mais aussi saints à venir comme encore vivants sur la terre, l’église a institué, le lendemain, le jour des morts en rappel de ceux de nos familles.

 

Cette fête positive,  car louant la nature, a été  dénaturée. Elle a été transformée en parodie et en une sorte de  fête commerciale, en une nuit de sorcières, de fantômes maléfiques. 

 Les enfants qui se maquillent et se déguisent participent d’une manière innocente à une fête négative et à se faire peur : vampires, araignées géantes, sorcières maléfiques, bonbons à la bave de crapauds, ragoût de vers de terre … 

Aussi célébrons la SAMAIN, moment particulier, où le temps et l’espace n’existe plus dans la rencontre des deux mondes : le Sid - le ciel  et l’autre monde - la terre.  

Herri PEN-KER

 

l'encrier

L’encrier, quel que soit sa forme, sa taille, sa couleur est plein d’encre aux couleurs de l’arc en ciel. Seuls nos yeux le réduit à un vulgaire objet avec une encre violette, bleue ou noir mais aussi invisible.

 La nature qui nous environne et que nous ignorons bien souvent à tout fait pour que chacun d’entre nous y trouve ce qu’il recherche  dans son inconscient et ses questionnements : son bonheur.

L’encre joyeuse, heureuse ou malheureuse  nous attend avec toutes ses couleurs.

Elle se prête à tout et laisse faire  jusqu’aux taches sur notre feuille de papier. 

Elle attend, nous regarde, osons! 

Il suffit d’y plonger notre plume...   

 

 

 

La plume

La plume, quelle soit neuve ou rouillée, une plume d'oiseau taillée en biseau ou une plume sergent major du temps de notre enfance, un stylo à la plume en or, dorée ou en acier n'attend que nos doigts pour  s'exprimer.

 

Lettres majuscules ou minuscules,  pleines ou déliées, droites ou inclinées, régulières ou hachées,  tâches légères ou pâtées,  voici quelle dévoile notre pensée.

 

La plume s'agite impatiente de transcrire sur la feuille, avec la complicité de nos doigts qui se prêtent au jeu, les éléments de notre face cachée.

 

La feuille attend avec curiosité que la plume se mette à danser... 

 

 

 

 

 

la feuille

La feuille, quel que soit son grammage, sa couleur ou sa forme, grande ou petite, lisse ou froissée, en livre ou en cahier se prête de bonne grâce  à recevoir tous  les signes. Telle sur une piste de danse bien cirée la plume court, tourne, virevolte et  crisse.  

 

Oui! La feuille se prête à tout.

  

Elle accepte  les ratures,  les mots surlignés, soulignés ou repris, corrigés ou effacés. En fait, elle nous dévoile et livre, au grand jour, avec l'encre choisie, nos secrets oubliés ou ignorés, acceptés ou rejetés.  

Acceptons d'en jouer et de faire  vibrer et voler la feuille...

 



ENSEMBLE écoutons nos mots chanter et regardons nos mots danser sur notre feuille de papier …

 

A VOUS AUSSI DE FAIRE DANSER VOS MOTS ET VOS PHRASES en les  partageant  avec   :          "encrier.plume.feuille@laposte.net"


Liste des nouveaux textes

                                      Cliquez ici pour consulter la liste des nouveaux textes


Liste des textes partages


Quel est votre temps et votre rêve?

A vous de le dire .....en laissant la plume courir et en transmettant votre feuille  à: encrier.plume.feuille@laposte.net