La première hirondelle…
Que vois-je dans le ciel au plumage bleu foncé et au ventre blanc ?
Une revenante de sa migration d’automne de l’année passée.
Elle revient pour nous accompagner quelques mois de cette année.
Elle nous servira de baromètre, pour les trois saisons à venir, en virevoltant dans le ciel de haut en bas, en chasse de sa pitance menus insectes et moustiques.
Elle accrochera son nid au hasard des gouttières, des poutres et coins de fenêtres de nos maisons souillant les façades mais en égaillant le silence du cri de leur progéniture.
Et puis le temps aura passé, printemps, été, voici l’automne du départ et le grand voyage annoncé.
Et elle va à nouveau nous quitter.
Elle n’a pas besoin de montre pour passer, avec nous, ces parties de l’année.
Ainsi passent les mois et les saisons avec leurs bons et mauvais moments.
Mais si une hirondelle ne fait pas le printemps elle en est cependant un signe.
Aussi, à nous de découvrir, dans nos forts intérieurs, un simple signe, si mini soit-il, avec certes, ses hauts et ses bas, dans un ciel où l’accompagnent tantôt le soleil… mais aussi les nuages, pour notre bonheur et notre bien-être.
H.P-K (avril 2017)